Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le président s'est cassé les dents

Voici juste un peu plus d'une année, je publiais quelques lignes sur le président du Conseil d'Etat genevois qui prenait ses fonctions, le sieur Dal Busco, Serge de son prénom. Je lui augurais sans la moindre hésitation de se casser les dents. Il se les est cassées.

Tout d'abord, la justice l'a retoqué. Sur ses esplanades cyclables et sa fermeture de rues. Bien entendu, le triste sieur a ordonné le recours. C'est son droit, le premier jugement peut être cassé, mais le signal est fort : la houle déclenchée à Genève par ses agissements était bel et bien fondée.

Ensuite, et c'est tout récent, la justice vient également de tancer sa décision de limoger l'administratrice de l'aéroport. Certes, le Conseil d'Etat dans son ensemble l'a appuyée, mais si le sieur ne l'avait voulu, il n'en aurait rien été. Ce retoquage à la fin de son année de présidence. Le beau cadeau ! 

Finalement, il a décidé de ne point se représenter. À la bonne heure ! Prétextant les plus belles choses du monde. Il a, surtout, pressenti que ce qui arriva à Michèle Kûnzler (qui a pourtant moins semé la zizanie sur la circulation que lui) n'était qu'une petite humiliation comparée à ce qui allait lui arriver. Mais ne nous réjouissons pas trop vite. Même sans présidence, nous en avons encore pour une année avec lui.

À moins d'un heureux miracle.

Les commentaires sont fermés.