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Les victimes du 144

Nous en avons parlé il y a longtemps déjà, il faut absolument en reparler, je ne lâcherai pas. Car oui, il y a aussi des victimes du 144. Puisque le summum de l'irrespect vient de se dérouler à nouveau à l'instant, publions. En forme de cri de colère, une fois de plus.

Je cheminais cette nuit sur le boulevard du Pont d'Arve aux alentours de 1:30. Des sirènes s'approchent. Tout au long du boulevard,  trois véhicules. Une ambulance et les SMUR. Toutes sirènes hurlantes. Et à 30kh, puis-je estimer. Les puissants feux bleus rendent le boulevard plus vivant qu'une discothèque, jusqu'aux sommet des immeubles.

Vous savez, ce boulevard "trop bruyant" mis à 30kh.... Qu'ils sortent les sirènes de leurs belles mesures, et ils verront qu'il ne sera pas si bruyant, ce boulevard. Je m'enfonce dans une ruelle, me protège les oreilles. Tant de violence qui me tombe dessus ainsi, alors que mon corps soupire de sommeil ! Je n'accepte pas. Tous les habitants inévitablement réveillés, certainement pas non plus. Ce doit être infâme, pour eux. 

Ces véhicules aident ou sauvent des vies, nous sommes bien d'accord. Le problème, c'est que pour les habitants sur les artères de Genève, la situation est terrible, la tendance serait à leur diminuer leur espérance de vie. Pire, pour les habitants du périmètre des HUG, c'est infernal.

Des années que ça dure, sans arrêt. Aucune voiture ou presque, mais ces sirènes qui vous pénètrent le corps, la tête, et parfois vous font trembler. À midi d'un horrible dimanche de décembre, j'en comptai ce jour-là déjà une vingtaine. Si un médecin nous lisait, qu'il veuille bien s'annoncer et nous dire que ce n'est pas grave...mais je lui répondrai.

Il est passé 2 heures, une autre sirène est entendue. Mon sommeil d'avant, fini, envolé. Les nerfs ont trop ramassé. Un jour ce cauchemar devra bien s'arrêter.

Espérons que ce ne soit pas par la mort.

Commentaires

  • Occupé à retravailler mon texte écrit beaucoup trop tardivement mais dans la sincérité absolue, j'aimerais préciser que toutes les personnes qui se sentent victimes de cela peuvent et doivent réagir. Il n'est plus questions que sauver des vies se fasse au détriment de la vôtre. Vous pouvez en parler autour de vous, téléphoner au 144 pour annoncer votre colère, ou écrire, aussi...

  • Je suis entièrement d’accord avec vous. Dans d’autres grandes villes, comme New-York, les sirènes sont beaucoup moins assourdissantes et pourtant les ambulances arrivent à se frayer un chemin, parmi une circulation qui est beaucoup plus dense que chez nous. Là-bas, les ambulanciers savent que ni les automobilistes ni les piétons ne sont sourds. Certes, les ambulanciers sont tenus de préserver la santé des malades et des accidentés, mais pas avec la morgue du m’as-tu entendu.

  • Merci. J'en ai absolument assez ! que faire ? imprimer cet article et l'envoyer à la direction des Hug - 144 ? et si quelqu'un prétérité osait les tirer en justice et gagnait ?! Ma vie vaut en effet finalement autant que celle des gens transportés !!

  • Les gens réfléchissent exclusivement au travers de leurs iphones leur cerveau lui ne répond plus depuis longtemps! Mais si vous voulez entendre des "bruits" encore plus assourdissants, allez sur la place Simon Goulart entre 22/4 h du matin c'est encore pire!

  • À nouveau 1:15 du matin, une sirène hurlante, toute seule. Est-ce le coup du dimanche soir ? Le but est-il d'empoisonner la vie des gens du quartier ?

    Ma dose de colère devient telle que j'en ai strictement rien à faire de l'état de la personne transportée. J'ai la conviction que sirène ou pas, à 1h. du matin à Genève, cela ne va strictement rien changer. À New York peut-être, et encore, mais ici non.

    Un jour ou l'autre, il faudra bien que ça s'arrête, quel que soit le moyen pour y arriver. Leurs foutus boulevards à 30kh. parce que trop bruyants ne le sont en fait que pour ce cauchemar.

  • À nouveau 1:15 du matin, une sirène, toute seule, toute sirène hurlante. Est-ce le coup du dimanche soir ? Le but est-il d'empoisonner la vie des gens du quartier ?

    Ma dose de colère devient telle que j'en ai strictement rien à faire de l'état de la personne transportée. J'ai la conviction que sirène ou pas, à 1h. du matin à Genève, cela ne va strictement rien changer. À New York peut-être, et encore, mais ici non.

    Un jour ou l'autre, il faudra bien que ça s'arrête, quel que soit le moyen pour y arriver.

  • Vous avez raison, cette ville est bouffée par les sirènes. Chaque fois que j'ouvre une fenêtre pour aérer, il y a au loin (ou de près) une sirène. Je ne pourrais jamais vivre les fenêtres ouvertes même en été, c'est impossible.

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