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  • Lausanne remise à sa place !

    Celle-ci, elle était autant inespérée que méritée !

    Après des mois, pour ne pas dire des années de glorification de Lausanne par les médias (en particulier par la RTS pour qui cela s'apparente à la découverte de Byzance alors que ce ne serait que Smyme), voilà qu'une jolie remise à l'ordre a eu lieu, justement sur cette chaîne. Les plus belles surprises sont les plus inattendues.

    Jusque là, l'on y entendait toujours des superlatifs comme "la plus grande ville du plus grand canton" ou, "la plus grande gare de Suisse romande" et même, il y a quelques années, l'ouverture d'un journal télévisé du soir sur... l'agrandissement de sa gare ! C'est à ce moment-là que je compris que décidément, les priorités des journalistes n'étaient assurément pas les mêmes que les miennes... 

    Et souvent également, un peu partout, on claironne qu'elle serait "la capitale culturelle de la Suisse romande", dont le responsable du nouveau pôle muséal. Las ! Cette fois, sans crier gare, le retour de manivelle arriva. Le lendemain soir, l'on s'est mis à parler de la belle existence culturelle de Genève. Et de contester ce supposé statut. Enfin ! 

    Car même s'il y a quelques beaux musées à Lausanne, Genève n'est pas en reste. On glorifie à l'ouverture un nouveau pôle muséal là-bas, mais cela fait des lustres que nous en avons un ici, entre le Mamco, le nouveau Musée d'Ethnographie et le Patek Philippe muséum. En y rajoutant l'un des plus grands musée de Suisse, le MAH, celui d'Histoire naturelle, celui de la Réformation, le poignant musée du CICR et, très prochainement il semble, celui sur la Bande dessinée, Genève est merveilleusement bien lotie.

    Rajoutez-y les institutions phares telles que le Grand Théâtre, la Nouvelle Comédie, tous les autres théâtres et galeries, la montée en force d'une Genève danseuse et musicale, et vous avez là un vivier culturel magnifique. Une belle remise à sa place s'imposait.

    Trop partielle, à mon goût.

     

     

     

     

     

  • Le président s'est cassé les dents

    Voici juste un peu plus d'une année, je publiais quelques lignes sur le président du Conseil d'Etat genevois qui prenait ses fonctions, le sieur Dal Busco, Serge de son prénom. Je lui augurais sans la moindre hésitation de se casser les dents. Il se les est cassées.

    Tout d'abord, la justice l'a retoqué. Sur ses esplanades cyclables et sa fermeture de rues. Bien entendu, le triste sieur a ordonné le recours. C'est son droit, le premier jugement peut être cassé, mais le signal est fort : la houle déclenchée à Genève par ses agissements était bel et bien fondée.

    Ensuite, et c'est tout récent, la justice vient également de tancer sa décision de limoger l'administratrice de l'aéroport. Certes, le Conseil d'Etat dans son ensemble l'a appuyée, mais si le sieur ne l'avait voulu, il n'en aurait rien été. Ce retoquage à la fin de son année de présidence. Le beau cadeau ! 

    Finalement, il a décidé de ne point se représenter. À la bonne heure ! Prétextant les plus belles choses du monde. Il a, surtout, pressenti que ce qui arriva à Michèle Kûnzler (qui a pourtant moins semé la zizanie sur la circulation que lui) n'était qu'une petite humiliation comparée à ce qui allait lui arriver. Mais ne nous réjouissons pas trop vite. Même sans présidence, nous en avons encore pour une année avec lui.

    À moins d'un heureux miracle.