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Retour sur une bien piètre soirée de débats...

Jeudi 19 janvier de cette nouvelle année, je souhaitais voir ce qu'il ressortirait du "débat spécial" à chaud sur Genève organisé par notre appréciée télévision locale Léman Bleu. Ayant nourri deux jours auparavant quelques inquiétudes au sujet de ce qu'il allait ressortir du débat au sujet identique mais cette fois sur la télévision romande, je m'attendais au pire.

Ne sachant pas exactement à quelles heures les rediffusions étaient programmées, je patientais tout en suivant de loin les programmes. Soudainement, apparurent le journaliste phare de la chaîne avec le policier gyrophare de la République. Jamais le fond bleu de l'éclairage du plateau n'a été plus de circonstance. Dès le premier instant, j'ai senti que je n'allais pas aimer. Un "Oui bonsoir" aussi chaleureux et avenant pour ouvrir un débat, cela promettait!

L'ayant néanmoins suivi en grande partie, je compris rapidement que ce conséquent représentant syndical n'était pas du genre à lâcher prise. Cependant, pour avoir parlé il y a peu avec un jeune mais néanmoins déjà ancien gendarme français qui, avec ses collègues, enchaînaient des semaines de plus de 72h, le tout pour moins de 2'000 euros par mois, je me suis dit que peut-être les questions conclusives que le journaliste lui a susurré pourraient lui faire voir la vie d'une autre manière et réaliser qu'en fin de compte les policiers genevois ne sont pas si mal lotis. Peut-être.

Mais enfin arriva le moment et l'émission tant attendus. L'ouverture du débat fut claire, il n'y avait plus grand chose d'autre qu'une crise -ou même- des crises à Genève. La première partie a été un match où l'arbitre interrompait les passes toutes les trois secondes, au point d'en devenir irritant. La deuxième fut similaire. Et durant tout ce débat où le journaliste affirmait plus de choses que les invités, traitant l'un d'entre eux d'"hypocrite", s'énervant avec un autre et, enfin, soulignant la coupe de cheveux "chevaline" de telle autre, ces derniers tentant de garder leur calme dans cet éclairage de plateau rouge cette fois, mais également bien de circonstance.

Cette République et canton que j'aime traverse une mauvais passe, c'est indiscutable. Ce n'est pas la première fois de son histoire et cela peut arriver partout ailleurs dans le monde également, en Suisse y compris. Quelques exemples récents d'un autre canton romand pas très éloigné, ni géographiquement ni historiquement, sont là pour le prouver. Les médias ont parfaitement le droit de rendre compte de tout cela. Cependant, il y a des manières de le faire. Ce soir là, contrairement à ce que parfois la même chaîne et le même journaliste nous offrent, cela volait bien bas.

 

NB : Une semaine après, la quasi totalité des personnes citées est revenue sur le plateau, pour d'autres émissions. Comme quoi, la rancune n'existe pas lorsqu'il s'agit de passer à la télé...

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