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  • L'AVC (l'Accident Vasculaire de Champel)...

    Dans la matinée du jeudi 24 janvier, vers 8 heures, je cheminais sur les trottoirs des rues des Clochettes et des Pléiades, petites rues irriguant le quartier de Champel dans lequel je me rendais. Je fus surpris de constater que celles-ci étaient bouchées. Entièrement. Plus aucune voiture ne pouvait bouger et les klaxons -geste stupide mais témoignant de la colère passée par certains- fusaient dans un quartier jusque là probablement épargné par eux. Puis, par effet cascade, les avenues Dumas et Peschier se bloquèrent aussi. Mauvais début de journée offert gratuitement pour bien des gens.

    La cause? Aucune. Ou plutôt, aucune cause logique, compréhensible, tel un accident ou la chute d'un arbre sur la chaussée. Non. Tout simplement, les aménagements des places de parking en épis. Vous savez, cette grande mode. L'on dessine des places en épis tantôt à droite de la chaussée, tantôt à gauche. Vous pouvez croiser à certains endroits, et encore, si votre voiture est (très) petite et que par chance vous en croisez une autre qui le serait tout autant.

    Toutes ces dites rues ayant été réaménagées ainsi, avec le trafic du matin et une ou deux personnes qui ne comprennent pas nécessairement qu'elles ne peuvent pas s'engager partout à tout moment (réalité qui devrait être en tout cas connue par les aménageurs publics) et voilà le résultat, tout se bloque. Accident circulatoire. Par bonheur, je n'ai pas entendu de véhicule d'urgence qui devait passer par là à ce moment car, croyez-bien, quelle que fût la raison de son intervention, un autre AVC par exemple, cérébral celui-là, quelqu'un en aurait assurément pâti.

    Devant continuer mon chemin, je ne sais combien de temps tout cela a duré avant d'être résorbé, ni comment. En revanche, en ce frais mais joli matin hivernal, je ne pouvais malheureusement qu'être conforté dans ma conviction que la capacité dont l'être humain peut faire preuve pour compliquer la vie des autres est décidément sans limite.

    Pour le coup, là, par la Direction de la mobilité.

  • Propreté et incivilités : Et si l'on osait vraiment frapper fort?

    La propreté à Genève n'est plus ce qu'elle était, ça fait longtemps qu'on le sait malheureusement. En forme de mini consolation, mais vraiment minime juste pour ne pas perdre espoir, j'ai vu bien pire ailleurs et entendu de similaires constatations pour d'autres villes. Et à Lausanne ces jours, pour un problème de taxe poubelle, les trottoirs ressemblent à ceux de Naples.

    Mais revenons à Genève. Hier vendredi 11 janvier, sur un trajet d'à peu près 400 mètres, il m'a été donné de voir au moins 3 déjections canines en plein milieu des trottoirs que je parcourais. Et je ne fais pourtant pas partie des gens tristes ou timides au point de ne regarder que les trottoirs lorsqu'ils marchent. Je passe les détails. Et voilà qu'aujourd'hui, sur la rubrique "Signé Genève", je découvre l'état des poubelles post-fêtes avec d'explicites photos à l'appui. Je ne vais pas attendre ma troisième déconvenue pour réagir.

    Pourtant, il m'avait semblé que depuis quelques temps la situation s'était améliorée. Un certain magistrat étant passé par là. Non que nous vivions à Dubai ou Singapour, oh non! Pour eux, l'ensemble de l'Europe continentale ressemble plutôt à une vaste déchetterie. Mais ça allait mieux. Moins de débarras sauvages (ce qui semble perdurer), moins de saleté, les traces de ceux qui se répandent à la bombonne sur les murs effacées sans états d'âme ni amertume.

    Je ne sais si les priorités du magistrat intérimaire ont changé, ou si ce sont celles du nouveau en charge du poste, mais il semble qu'il y ait relâchement. De grâce, non! Ne relâchons pas la garde. Ayons du courage! Voici une liste des comportements qui mériteraient, selon moi, une amende ferme de 200,- minimum, doublant comme c'est déjà le cas à chaque récidive, et sans limite :

    - Les déjections canines non ramassées

    - Tous les papiers tels les tickets de caisse jetés par terre, les reçus bancaires (voyez le nombre de quittances qui jonchent le sol près des distributeurs à certains endroits et à certaines heures...). D'ailleurs, pourquoi ne pas transmettre à la banque en question les amendes avec les relevés où le numéro de compte figure, à charge pour elle de se couvrir en débitant automatiquement le compte du titulaire, et encore mieux, avec prélèvement de leurs frais?

    - Ceux qui se départissent de leur meubles ou de tout autre objet encombrant sans profiter de ce merveilleux service de débarrassage gratuit qu'offre la voirie.

    - Ceux qui mettent leur verre dans les bennes de récupération hors des heures prévues : Bien entendu, il ne faudrait pas embêter ceux qui arrivent avec quelques minutes d'avance ou de retard mais il m'est arrivé de voir des gens vider des sacs entiers à minuit ou à une heure du matin alors que partout il est mentionné, de façon bien visible, 20 heures maximum.

    - Ceux qui pique-niquent ou festoient dans les parcs ou ailleurs et laissent la totalité de leurs déchets sur place, comme le ferait n'importe quel singe. En gros, j'ouvre ma banane et je laisse la peau où je l'ai ouverte.

    Car oui, nous en sommes là, et ce n'est malheureusement pas exhaustif. Le niveau de civilisation auquel nous étions arrivé en Suisse en a pris un sacré coup. Ailleurs, dans beaucoup d'endroits dans le monde, l'on est arrivé à des niveaux de propreté exemplaires. Parfois au prix d'amendes dignes de ce nom. Par exemple, de 500 à 1'000 dollars (fussent-ils singapouriens) pour un chewing-gum ou crachat. Pas à la xième récidive, d'entrée de jeu.

    Sans en arriver nécessairement à ce stade, si l'on ne sert pas la vis ici, cela va devenir tout simplement invivable. Quelqu'un oserait-il frapper fort?