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Stressé pour Noël? C'est vous qui voyez...

S'il devait y avoir un sujet que je prends de loin et de haut depuis des années, c'est bien celui de Noël. Je ne pensais même pas écrire quoi que ce soit dessus, me tournait en tête bien plutôt un billet sur le budget genevois juste adopté et l'insupportable dette. Nous y reviendrons.

Mais voilà. Au journal de la RTS ce soir, l'on nous dit que des gens seraient particulièrement stressés pendant cette période. On le savait. Raison principale, la course aux cadeaux. Soudainement, m'arrive donc une envie gigantesque de vous faire part de quelques réflexions. Il est encore temps.

Tout d'abord, difficile pour moi d'entrer en matière sur les origines de cette fête. Le petit bonhomme aux futures vertus surnaturelles dans une maisonnette avec les animaux pour le réchauffer m'a toujours amusé plus qu'autre chose. Mais je sais bien depuis longtemps que la capacité humaine de croire à n'importe quoi, et de suivre aveuglément, est infinie.

Puis, petit à petit, la vague des cadeaux est arrivée. Elle nous a submergés. Et petit à petit aussi, mon malaise. Certes, lorsqu'on est enfant, on attend Noël avec impatience. Mais par bonheur, dans ma famille, il n'y a jamais eu d'excès. Parfois même, il n'y avait rien. Ni sapin ni cadeaux. On en survit, croyez-bien, et pour le sapin c'est même mieux s'il n'y en a pas, en tout cas de naturels.

Mais j'ai connu l'autre extrême, adulte, chez les autres. Des montagnes de cadeaux. Des enfants qui les ouvrent sans même bien les regarder. Qui ne disent plus merci à ceux qui les leur ont offerts. Qui se frayent un chemin parmi les emballages déchirés. Là, souvent, je maugréais. Je ruminais. Et dire que dans certaines régions du monde une robe de poupée sans la poupée ferait déjà pleurer de bonheur la petite fille, convaincue qu'un jour la poupée lui arrivera aussi...

Donc est arrivé le moment où j'ai décidé que je ne ferais plus de cadeaux à Noël, ou très peu. Et ai dit que je n'en voulais plus non plus, bien sûr. Cette consommation effrénée, ce gaspillage, ne me plaisent pas du tout. Et puisque, en plus, il faut y rajouter le stress, n'en jetez plus, on arrête là la casse. Si je puis me permettre, prenez le temps de réfléchir, de vous demander pourquoi. Pourquoi faites-vous cela? Par obligation? Ne vous est-il jamais arrivé de prendre des décisions fortes dans votre vie? Pourquoi pas celle-ci alors? Si vous aimez, ne disons rien. Mais si vous êtes stressé, mal?

Je vous assure que l'on peut très bien vivre sans cadeaux à Noël, ou alors en les limitant au maximum. Un ou deux cadeaux par enfant par exemple, et non pas dix. Et pas de cadeaux aux adultes. Je sais, la première fois, c'est pas forcément facile. Mais vous verrez comme c'est bon, après. Essayez. Expliquez. Détachez-en vous.

Moi, je ne vais pas vous souhaiter un joyeux Noël. Mais une belle journée. Seul/e ou pas, peu importe d'ailleurs, il ne faudrait en tout cas pas considérer qu'elle ne pourrait être que mauvaise si elle est passée seul/e. Mais idéalement sans cadeaux, et sans stress.

Ni même avant. Cela n'en vaut vraiment pas la peine.

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