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  • Les sirènes, la plus grande nuisance de Genève

    Dans ce blog, il va y avoir quelques sujets récurrents. Les sirènes en font partie. Nous avons en effet, là aussi, dépassé tout seuil de tolérance. Il n'y a pas de nuisance plus grande à Genève.

    Vendredi passé fut une journée que l'on pourrait classer dans l'échelle de l'insupportable, comme noire. En tout cas pour les gens habitant au centre ville, respectivement dans le quartier le plus sinistré par les sirènes qui est, inévitablement, celui des HUG. En permanence, les unes derrière les autres, ou quasiment. Il pleuvait, il semble que l'on s'accidente bien plus gravement ces jours-là.

    Samedi fut une journée relativement normale. Des sirènes, comme il y en a dans toute ville moyenne d'un demi-million d'habitants comme Genève. En revanche, dimanche fut à nouveau infernal. Et ce dès le matin. À devenir fou. Tout cela alors que c'est le jour où il y a le moins de trafic. J'aimerais donc répéter publiquement l'horreur que nous devons vivre par ici.

    Ainsi que je l'ai dit dans mes précédents billets à ce sujet, il n'est pas question de remettre en cause le système de secours. Mais le bruit étant fondamentalement reconnu comme nuisible pour la santé, instrument de torture même, perdre sa santé pour celle des autres, il n'en est absolument pas question. A fortiori dans une ville de cette taille, bien qu'il ne m'échappe pas que tout est fait pour diminuer les espaces de circulation, bloquant du même coup les véhicules d'urgence.

    Et avertir. Avertir que j'ai entendu parfois crier sur les sirènes, hurler même, à l'instant où elles étaient arrêtées. Dire, aussi, que, distribuant une lettre collective dans les boites aux lettres du quartier, on ne m'a jamais parlé pour me dire que ce combat était risible. Au contraire, pour me remercier et me confier son désespoir, sa colère, parfois même par écrit. Et au boulevard du Pont-d'Arve, une personne de me dire qu'elle se retenait pour ne pas faire un malheur, avec tout ce bruit. Depuis lors et par bonheur, le phono-absorbant y a été posé, mais les sirènes, elles, perdurent.

    Et enfin, demander. Demander publiquement qu'un député exige des explications. Si je l'étais, je le ferais de suite, urgemment. Soit cette ville est en état de siège et l'on nous cache quelque chose, par exemple des bagarres récurrentes au couteau entre les nombreux indésirables qu'il y a par ici, soit le système de secours fonctionne mal. Car des urgences médicales aussi répétitives, vous me direz ce que vous voudrez, non. D'ailleurs, j'écris sans traîner et durant ce seul billet, rien moins que 6 sirènes.

    Une forme de preuve.