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9 février, Brexit, Trump : la même lame de fond

Le peuple américain a voté. Et il a mis des claques aussi, en tout cas deux. Deux de plus devrait-on dire, car un peu partout dans le monde, l'on exprime son ras-le-bol. Il serait temps de le réaliser.

La première claque a été mise sur les instituts de sondage. Si ceux-ci paraissent assez crédibles quand il s'agit de savoir à quelle vitesse vous voulez rouler, ils sont dépassés sur tous les sujets sensibles, nous en savons quelque chose en Suisse. Les minarets, l'immigration sont de beaux exemples de plantées magistrales. Si j'étais responsable d'institut de sondage, je demanderais que toutes les réponses considérées sensibles reçoivent au minimum 3 points de plus que ce que les gens déclarent. Cela semble tellement logique. Sauf à vouloir tronquer.

La deuxième claque, elle a été pour ce mouvement mondial de globalisation, de libéralisme à outrance, d'immigrations. Il y a eu la Suisse avec le 9 février, puis le Brexit, puis ce vote au Tessin demandant que les locaux aient la priorité, et l'on attend d'ailleurs avec impatience d'autres initiatives cantonales allant dans le même sens. Car ce monde prônant intelligemment les légumes du coin mais encourageant toutes les autres choses et personnes provenant de loin, est absurde.

Et enfin, ce vote en faveur de Trump. Lui aussi, il est dû principalement à l'immigration de masse que subit les États-Unis. Sinon, que l'on m'explique pourquoi la Floride, qui fait partie des états-balance, ce serait-elle inclinée pour ce que les médias de masse annonçaient comme le pire candidat de tout ? C'est que tout simplement, là-bas, les Blancs deviennent minoritaires, l'anglais va passer au deuxième rang, et les taux de criminalité explosent précisément à cause des violentes bandes...latinos. L'Espagne en sait d'ailleurs aussi quelque chose.

Je m'empresse de préciser que bien que je m'attendais à une victoire de Trump, je ne le soutiens pas forcément pour autant. Je me fais désormais du souci pour les malades des États-Unis, pour la violence avec les armes dans ce pays, pour leur folle consommation des ressources naturelles. En revanche, je suis heureux qu'il y ait un coup d'arrêt à l'ultra-libéralisme, et semble-t-il à l'ultra-interventionnisme guerrier des États-Unis dans le monde. Et que la vague d'immigration que ce pays a connu s'inverse, nous savons ici aussi les dégâts que cela fait. Jolis motifs de réjouissances, déjà.

Cela se poursuivra aussi en Europe, le prochain épisode allant se dérouler en Autriche en décembre, où il semble bien probable que lors de la répétition des élections présidentielles, ce n'est pas 49,8 % que le candidat anti-immigration obtiendra cette fois, mais passera plutôt avec 50,02%, au minimum. Les quelques mois qui se sont écoulés suffiront. La lame de fond continuera, puissante.

Vu les cris d'orfraie pour Trump, autant qu'ils se préparent.

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