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  • Le duo fossoyeur de Genève

    A Genève, il peut y avoir de très bons politiciens ou politiciennes. Mais il peut aussi y avoir les pires du pays. En voilà deux qui vont en prendre pour leur grade.

    Cela a commencé avec le Conseiller administratif Barazzone. Qui déclara il y a quelques années que "les Fêtes de Genève sentaient la naphtaline". Pour les avoir vécues, à fond et pendant des années, et avoir vu et ressenti des ambiances de joies et de folie, j'affirme qu'elles faisaient partie des meilleures fêtes de villes. Même l'impressionnant et tristement reclus Edward Snowden les a mentionnées dans une interview de la RTS avec D. Rochebin, confessant sa nostalgie d'elles. Oser toucher à cela, critiquer les choses qui marchent, peut-être les avoir tuées, seuls les êtres insensés peuvent le faire. Terrible pour Genève.

    Ce conseiller est aussi celui qui déclara que les migrants étaient bienvenus par ici. A voir l'état du pays, de notre ville, on peut le traiter de tueur d'identité. Il est également celui qui, à la Ville, a été le plus touché par les affaires des notes de frais. Sale image pour Genève, aussi. Très sale. Il va partir, par bonheur, avec les interrogations sur lui-même qu'il a lui-même confessées. Le premier des fossoyeurs.

    Du côté du Canton, nous avons un despote jouant le prévenant qui nous a imposé la pire folie que Genève ait connue dans son histoire récente. Alors que notre collectivité genevoise commençait à se relever avec peine de ce choc terrible que le virus lui a infligé, alors que l'économie semblait pouvoir légèrement tressaillir, et pour une fois que l'on circulait bien dans notre ville, il a commis cela.

    Cela, c'est de peindre de façon dictatoriale (nous y reviendrons), à la manière d'un sombre oiseau de nuit au regard carnassier, non pas des pistes cyclables, mais des esplanades cyclables larges de 5 à 10 mètres. Nulle part ailleurs dans le monde on doit voir ça. Tout cela pour ces quelque 5% de cyclistes que notre société s'entête à encenser, quitte à emmerder au plus fort du terme ceux qui ont décidé de se déplacer autrement.

    En annonçant que ceci serait provisoire. Ce qui n'est pas exclu mais qui, même effacé, laissera des traces bien marquées sur les rues de notre ville, y compris celles juste refaites tels le boulevard des Tranchées. Rajoutez-y la nuit et la pluie, et les gens n'ont plus aucune idée d'où il doivent rouler. Et hormis cela, les rétrécissements provoquent des conflits réguliers entre automobilistes, feront fuir les gens nous visitant. Les nerfs à fleur de peau, tout cela à cause d'un conseiller percevant des sommes astronomiques. Je tremble.

    Et qui lui aussi a eu quelque maille à partir avec la justice. Pour une enveloppe de 10'000,- qu'il ne voulait accepter mais qui traina quelques mois autour de son bureau, et qui fut finalement rendue. Entretemps avait éclaté "l'affaire Maudet." Quel hasard, n'est-ce pas ? Mais cela et paralyser le trafic, quelle sale image pour Genève, là aussi. Le deuxième fossoyeur.

    Ces deux personnages dont notre République se serait bien passés ont des caractéristiques communes. Des origines italiennes. Heureusement que Sandrine Salerno a été blanchie par la Cour des comptes et sort la tête haute de ses trois mandats, car sinon cette belle caractéristique devrait faire sonner toutes les alarmes. Mais ils en ont une autre. Ils sont du même parti, le PDC.

    Et de ça, souvenez-en vous.

  • Automobilistes, révoltons-nous !

    J'ai beau être majoritairement piéton, ces lignes risquent d'être les plus dures de celles que je n'ai jamais écrites ici, autant vous aviser.

    Le déconfinement, la malodorante excuse. Vous n'imaginez pas qu'ils se seraient privés d'elle… Après avoir malmené notre sécurité, noyé les finances du Canton à des profondeurs grecques, voilà qu'ils nous laminent le réseau routier. Dans le cas présent, il s'agit du conseiller d'Etat en charge des Transports, en juste noces avec le Gargamel de la Ville en fin de course, tous deux qui, par ailleurs, ont eu quelques soucis publics avec l'argent. Bref, de petits personnages, ne soyons pas assassins en début de billet.

    Il y a peu, ils ont mis des boulevards à 30kh, histoire de faire rouler les gens bruyamment en 2ème et consommation maximale. Ou alors, histoire d'envoyer en prison les policiers en intervention y passant à plus de 60 kh., voire même, puisque ces axes sont proche des HUG, d'y envoyer aussi des ambulanciers, et de ralentir en tout cas leur progression. Les urgences, hospitalières ou policières, pour eux, ça ne compte pas. La climatique en revanche, alors que la Suisse dans son ensemble contribue à 0,1% des émissions mondiales, ça oui.

    Et voilà qu'ils ont donc entrepris le laminage de la circulation. Déjà qu'en temps normal cela frôle la catastrophe, là c'est l'infâmie. Des voies entières supprimées au profit de vélos clairsemés, des bouchons monstres, déjà. Avec la fameuse et fumeuse excuse du déconfinement. Oh je sais bien, d'autres villes en Europe le font aussi. Un peu du même acabit, leurs dirigeants. Mais plus raisonnables. Et navrés de leur apprendre, à tous, qu'en terme de Covid, la voiture est infiniment plus sûre que des cyclistes respirant leurs expirations parmi.

    Mais ils croient avoir la Juste parole. Hier soir mercredi, j'entendais une jeune pousse verte du Grand conseil s'emballer, à tel point que je ressentis des bribes de fascisme vert. Et personne pour la remettre à sa place, pour lui rappeler que, bien que moins que la moitié du Parlement était dans la galaxie gauchiste, 80% des gens n'ont pas voté Vert. Tout de même.

    Jamais je ne n'ai été aussi proche de débouler, de créer un parti qui lutte sans merci contre cette politique, contre ces gens et bien entendu, les autres choses insupportables de notre société actuelle. Nous verrons. Mais en l'état, nous devons nous révolter, à tous les niveaux. Contacter sans relâche ces gens pour se plaindre. Ou aussi, bien que les klaxons et klaxoneurs m'irritent, l'on pourrait inviter ou convoquer des manifestions de klaxons partout où gisent ces aménagements imbéciles, et quasi déserts. Nous nous approchons de la légitime défense.

    Et notre réponse doit leur parvenir, cette fois.