Dal Busco trace ses routes. Il va m'y trouver.
Ainsi que je l'ai annoncé, j'avais la ferme intention de monter en puissance contre ce conseiller. À la suite de l'interview qu'il a donnée au journal de Léman Bleu, il précipite l'affaire.
Hormis ce qu'il a commis et dont nous avons parlé, il faut y rajouter que ce personnage est incompétent, de mauvaise foi et un menteur. Résumons.
Pendant la période Covid, il a validé la condamnation de la voie d'urgence qui arrive aux HUG pour les ambulances, dont les sirènes font tant de ravages sur la santé par là-bas. En fermant la rue qui mène aux Urgences pour les voitures. Résultat : il a mis, là aussi, le chaos dans le quartier. Vous avez bien lu, la finalité était une voie d'urgence condamnée. Incompétence. Et la grande mode maintenant, c'est les boulevards à 30kh. Il valide, bien entendu. Stupidité.
Puis, de manière dictatoriale, il a fait peindre des esplanades cyclables sur nombre d'avenues et boulevards de notre ville. Les personnes parlant encore de "pistes" cyclables devraient arrêter de se ridiculiser. Résultat, sortie de pandémie, les gens groggy se font briser les nerfs sur les routes. À Genève, nous avons des politiciens véritablement contre nous.
Arrive ensuite cette interview où il vient nous dire, comme font tous les anti-voitures primaires, "que les autres villes font de même", et patati et patata. Eh bien non. En Suisse, seule Lausanne qui vote terriblement à gauche, a fait des aménagements similaires. Mais là-bas, personne n'est assez imbécile pour faire des esplanades de 5 ou 10 mètres de large comme ici. Et ailleurs dans le monde, non plus.
Mal à l'aise et courroucé, il rappelle son diplôme d'ingénieur (sic...) et critique les "500'000 ingénieurs à Genève", et s'entête dans sa propre bêtise : il vient fanfaronner d'une augmentation de...15% des déplacement cyclistes. C'est comme passer de 10'000 à 11'500. Fichtre ! Et de rajouter qu'il ne ferait qu'appliquer la LMCE(*). Allez dire aux Genevois qu'ils ont voté pour diminuer les voiries routières de 50%. Mieux, faites-les revoter ! Mais alors, protégez vos joues, monsieur le conseiller.
De plus, initialement annoncées provisoires, ça ne le sera plus. Il a juste voulu nous amadouer, un peu comme l'enveloppe des 10'000,- hein ? Menteur !
Comme semble-t-il, ni la raison ni sa raison ne vont l'arrêter, il faut stopper ce personnage, et il y a des solutions. Puisque le Grand Conseil ne va pas non plus arriver à renverser la vapeur, PDC oblige, s'offrent à nous plusieurs solutions :
- Une initiative d'abolition de l'IN 144. Puisqu'elle avait été acceptée par les poils, avec la situation actuelle, l'on peut d'ores et déjà espérer 55% de oui, voire bien plus, surtout que les électeurs de la Ville de Genève qui votent pourtant aussi terriblement à gauche, balayèrent les rues piétonnes. Que bien entendu les intégristes au pouvoir nous installent malgré tout les unes après les autres.
- Une initiative exigeant le retour à la situation ante la bonne excuse Covid. Il ne faudrait pas avoir peur, les 17'000 parafes soutenant ces aménagements sont un plafond de verre. Il doit y avoir au moins 200'000 automobilistes à Genève qui pestent, fussent-ils, comme moi, surtout piétons.
- Une initiative de destitution du personnage lui-même, avec mention dans le texte "au prochain dimanche électoral". En se postant au milieu des bouchons par lui créés pour la faire signer, nous pourrions le sortir avant la fin de l'année.
Cela fait longtemps que l'envie d'intervenir sur les points que je ne supporte plus me démange. Commencer maintenant semble pertinent, si ce désastre n'est pas renversé. Le fait de poster ce billet tardivement dans une nuit de dimanche à lundi, alors que tôt demain le travail m'attend, pourrait bien démontrer ma détermination. Et si c'est pour faire tomber ce conseiller d'Etat qui semble être le pire de l'histoire récente de Genève, encore mieux.
Et il tracera sa route.
* "Loi pour une mobilité cohérente et équilibrée"