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  • Le Léman Express a même... de l'avance !

    Voici un moment que nous ne nous sommes revus. Un citoyen qui réapparaît, comme ça, sans crier gare, au gré des évènements, des joies, des colères, voire même du vent...

    Non que les sujets manqueraient. Au contraire. Cette période catastrophique que nous vivons, les actions insensées de ceux qui nous gouvernent (je compte revenir sur cela), le fait aussi - il faut le dire - que les blogs de la TDG ne soient plus classés par popularité, ne favorisent pas.

    Mais c'est bien le vent qui me pousse à écrire quelques lignes aujourd'hui. Celui que vous ressentez à l'approche d'une rame. Une rame de notre Léman express, dont vous sentez la puissance dans le tunnel déjà, une petite minute avant qu'il n'arrive sur votre quai, joliment fier. Qui m'aura lu, sait à quel point je me suis battu pour lui. Maintenant qu'il a célébré sa première année d'existence dans un cumul de circonstances absolument dingues, presque irréelles, je le dis encore plus fort : je l'aime.

    Depuis le jour de l'inauguration, je l'ai probablement pris une bonne centaine de fois. À l'exception d'une suppression de train, et quelques insignifiantes minutes de retard, je n'ai rien subi. J'ai même apprécié, souvent, cette ponctualité qui fait partir le convoi au moment où l'aiguille des Mondaines bascule sans hésiter sur la minute suivante. Je ne suis absolument pas à une minute près, pauvre de vous si vous l'êtes, mais cette ponctualité est néanmoins belle.

    Il est toutefois arrivé quelque chose de très étonnant... C'était hier, mardi 9 février à 10h25. J'attendais un convoi sur le quai de la halte de Genève-Champel à 10:30. Sur le quai d'en face, la rame était annoncée pour un départ à 10:28. Le convoi y est arrivé bien en avance et est parti à...10:26. Plus ou moins au même moment, arrivait celui sur mon quai qui, une fois les voyageurs descendus et montés, est parti à... 10:28. Départ tous deux avec deux minutes d'avance, donc.

    Ce n'est pas grave, nous sommes bien d'accord. Et personne n'arrivait en courant pour attraper le train de 10:28 parti à 10:26, ni pour celui de 10:30 parti à 10:28. Certes, il y a forcément moins de monde à cause de la période et cela raccourcit le besoin de temps aux arrêts, mais les rames sont toujours bien remplies. Si c'est l'envie de jouer au métro sans horaires, le côté métro est pleinement réussi. Cependant, des trains qui partent en avance, ce n'est pas joli-joli.

    Mais moi je lui pardonne, c'est sûr.