Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • 50'000,- par mois pour nous pourrir la vie

    Il y a des choses auxquelles mieux vaut ne pas penser. Mais si par malheur vous y pensez une fois, vous n'êtes plus la même personne.

    Je suis tombé sur une interview du directeur de l'Office cantonal des Transports de Genève, David Favre (RTS). Celui qui a dévasté une partie du réseau routier à Genève voici bientôt une année pour le plus lourd, et depuis belle lurette pour le reste, c'est lui. La désynchronisation des feux, c'est lui aussi. La consultation pour le 30km partout, en oubliant le vote qui balaya l'initiative à 80% c'est lui, encore.

    Tout cela, avec la bénédiction de notre futur (et espérons très prochain) berger larzacien*, le petit conseiller d'Etat Dal Busco Serge. Habituellement, un conseiller d'Etat peut se nommer avec son nom seul. Mais puisque récemment, une personne que j'ai rencontrée et qui portait son nom, l'un des pires aujourd'hui à Genève, s'empressa de souligner qu'elle n'avait rien à voir avec lui (alors qu'elle ne connaissait en rien mes colères), il faut préciser le prénom, par égard pour les autres porteurs du patronyme.

    À la question du journaliste qui était plutôt une assertion "les réactions ont été très forte au début, cela s'est bien calmé hein?", le fonctionnaire part dans un de ses raisonnements d'ingénieurs dont il aura le secret. Un peu comme les ingénieurs qui nous défendent l'indéfendable, à la Weibel par exemple. Qui, pire, vous censure sur son blog lorsque vous apportez des arguments n'allant pas dans son sens.

    Qu'eût-il fallu lui répondre, au journaliste ? Que les automobilistes sont absolument dégoûtés. Qu'ils usent leurs nerfs. Que certains roulent avec une hargne dingue sur ces aménagements qui, je le répète, sont tous plus monstrueux et imbéciles les uns que les autres. D'autres, même majoritairement piétons comme moi, rêvent d'une contre-attaque. Puisse-t-elle être puissante.

    Mais la chose à laquelle mieux ne vaut pas penser, c'est que ce petit conseiller d'Etat, affublé de son cantonal d'ingénieur, plus la conseillère administrative de la Ville chargée de la mobilité, tragiquement verte elle aussi (et infâmement surreprésentés dans son Conseil), eh bien, ce dévastateur trio gagnera quelque 50'000,- par mois. Votre argent, le mien. Ne faites pas le calcul à l'année, cela vous fera trop de mal. Tout ça pour nous pourrir la vie. La lutte contre les Verts et leur sbire bouchonneur doit devenir une priorité.

    C'en est devenu la mienne.

     

    * J'emprunte cette allégorie sur un excellent billet de Pascal Décaillet que je vous recommande :

    Petites annonces - Liberté (tdg.ch)