Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Violence : Lausanne dérape ou banalise ?

    Non, ça ne passe pas.

    Au 12:45 de la RTS aujourd'hui, un sujet nous informe que Lausanne introduit une campagne sur l'alcool et les jeunes. En tant que tel, bravo. Mais sur le contenu, dérapage absolu. Je ne sais si d'autres personnes ont déjà réagi mais je n'entends pas laisser passer cela.

    Sur l'un des sketches proposés, on y voit un jeune probablement très alcoolisé qui confond un fer à repasser avec un téléphone. Un peu lourd, mais bon passons c'est très personnel. Mais sur l'autre sketch diffusé, on y voit une jeune fille tout autant ivre manquer son bus. Et là, toute fâchée la pauvre, elle donne un coup de pied à une poubelle. On aimerait qu'elle soit d'acier trempé pour les gens qui feraient ça.

    Mais soudainement, on revoit la même scêne avec cette fois la jeune fille qui se retourne contre une personne et la roue de coups. Et un message du genre, "Énerve-toi ok, mais énerve-toi pas trop tout de même". Rassurez-vous, je sais bien que c'est du second degré. Mais enfin! Que diffuse ce message? Le public cible le comprendra-t-il? Personnellement, avec les doutes que j'ai sur la nature humaine et la conviction qu'absolument tout ce qui est montré sur un écran peut être reproduit à un moment ou à un autre par mimétisme, j'en doute, voyez-vous.

    Cette acceptation et banalisation de la violence par une collectivité publique est déroutante et très fâcheuse. Mais si elle y tient tant, qu'elle y rajoute quatre policiers qui fondent sur la jeune violente, la mettent à terre et le menottent. Là, la prévention contre l'alcool aurait probablement plus d'effet.

    Celle contre la violence aussi, en prime.

  • Et si Genève donnait un répit à Champ-Dollon en faisant aussi appliquer la LCR...?

    Une fin de dimanche matin tranquille. Enfin, que l'on voudrait tranquille...

    Des klaxons un peu partout, au moins une trentaine, déjà. Des pauvres gens qui sont névrosés et dont le respect des autres est au niveau du bitume. Puis, une de ces motos que Berne n'a toujours pas eu le courage d'interdire qui passe et repasse plusieurs fois. Le tour du quartier pour la chauffer, sans doute. Hier, c'était le conducteur d'une voiture que l'on mettrait plutôt sur un circuit qui voulait montrer qu'il existait en la faisant vrombir. Qualité de vie basse. Genève, ville bruyante.

    J'ai une suggestion à faire. Je ne fais pas partie des anti-voitures et encore moins de ceux qui relativisent l'insécurité. Bien au contraire. Mais puisque la prison de Champ-Dollon déborde et que tout indique que l'on ne pourra pas y mettre beaucoup plus de détenus qu'il n'y en a actuellement et que les solutions d'urgence ne semblent malheureusement pas avoir la cote, pourquoi la maréchaussée ne ferait-elle pas de grosses actions sur la circulation? Doubler, tripler pendant un temps les policiers sur les routes? Afin de...

    - Contrôler les véhicules et l'état des conducteurs, beaucoup plus qu'actuellement

    - Répandre dans le trafic, partout et à toute heure, des voitures ou motos banalisées afin de coincer ceux qui vous doublent où il ne doivent pas, parfois en slalomant ou en vous collant (spécialité de certains habitants du Grand Genève...), ou ceux qui ne respectent rien ou plus grand chose. Et pour le cas qui nous occupe ici, ceux qui enfreignent également la LCR (Loi sur la circulation routière) en klaxonnant pour n'importe quoi, empoisonnant du même coup la vie des personnes sur leur passage. Ce qui fait que, au final, toujours plus de gens pas forcément anti-voitures le deviennent

    Ces comportements étant sanctionnés par des amendes, cela n'amènerait pas de nouvelles personnes dans les prisons. Mais cela nous permettrait de retrouver un semblant de civilisation et de respect sur les routes genevoises, donnerait un peu de tranquillité aux habitants et aussi un peu de marge à ceux qui doivent gérer les finances publiques, elles aussi bien mal en point. Peut-être même aurait-ce une influence positive sur les accidents, d'ailleurs. Vivre mieux, en somme.

    Car en fin de compte, lutter contre la criminalité est très bien. Mais je n'ai jamais eu le moindre soucis de sécurité à Genève. Ailleurs oui, mais pas à Genève, bien que ce soit ici que j'ai vécu le plus. En revanche, les agressions par le bruit, elles, on nous en impose des dizaines par jour suivant où vous habitez alors que, le comble, elles seraient évitables pour une bonne partie.

    Cela pourrait aller vite mieux. Et ainsi Genève ne serait plus la dernière du classement sur tout.