Des confusions et de la censure de Maurice -Ruben Hayoun...
Je parcours très souvent l'espace blogs de la Tribune qui m'offre également une petite place. Vous le saurez, parfois vous tombez sur quelques lignes qui vous enchantent, parfois non, mais elles vous aèrent l'esprit et peuvent aussi vous faire du bien.
Il peut arriver que l'on se trompe en écrivant, ce d'autant que je suis sûr que tous ceux qui aiment écrire peuvent le faire parfois à 2 heures du matin parce que la tête le demande, parce que les idées grouillent et que vous avez la certitude qu'elles s'envoleront pendant la nuit. C'est mon cas.
Mais voilà, lorsqu'on se trompe, il faut laisser à la personne qui a pris la peine de vous lire et qui vient vous le signaler un petit espace pour le faire, via les commentaires. Il m'est arrivé de signaler une erreur à un blogueur particulièrement militariste et pro-américain du site. Eh bien, même si nous ne pourrions jamais refaire le monde ensemble, au grand jamais, le commentaire a été publié avec un mot d'acquiescement de sa part. Fair-play, pour utiliser un anglicisme qui ne doit pas lui déplaire.
Cependant, en début de semaine, je parcourais le billet du jour de Maurice-Ruben Hayoun. Grande personnalité s'il en est, érudit, plurilingue. Qualités que j'aime à souligner. Et je remarquai une confusion, une approximation, une erreur même. Le titre du blog était..."Mais à quoi sert le Conseil d’État ?" et la première phrase : "Je parle évidemment de la plus haute juridiction administrative suisse et non pas du gouvernement confédéral suisse. Ce n’est pas du tout la même chose."
Il vous aura sans doute aussi sauté aux yeux que le Conseil d'État en question n'est pas le suisse, mais bien le français. La plus haute juridiction française créée par le sieur Napoléon. Et qu'en ce qui concerne la Suisse, il n'y a pas de Conseil d'État national, mais une flopée de cantonaux. Et pour ce qui serait du plus haut conseil en revanche, ce serait le fédéral. Donc voilà, tout était erroné, faux.
L'empressement sans doute ou alors, la vue depuis la place Victor Hugo n'est pas la meilleure. J'ai voulu l'informer par un petit commentaire. Qui a été censuré. Il y a longtemps, j'avais déjà remarqué une autre erreur sur un sujet dont malheureusement je ne me souviens plus, et relire la totalité de son impressionnante production de billets pour la retrouver ne m'enchante guère, vous me comprendrez. Mais dont le commentaire envoyé avait connu, lui aussi, la même impitoyable fin.
Moi, ma position est claire. Si vous honorez les blogs de votre lecture et que vous vous donnez la peine de commenter quelque chose ou, mieux encore, de signaler une erreur - dans les formes, bien entendu - et que l'on vous censure, ne retournez tout simplement plus sur le blog. C'est ce que je vais faire pour lui, il sera tranquille.
Mais pas très joli tout cela, cher Monsieur.