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Les fous des dieux

Ils ont frappé, encore. Je suis groggy. Pêle-mêle, je veux réagir, l'écriture me soulage. Il ne fait aucun doute que c'est eux. Et que l'attaque était dirigée contre le journal qui avait osé les caricatures. 

Je veux dire que ce sont des sauvages, des barbares. Déjà que les gens qui voient des âmes, des créatures ou, pire encore, des bonshommes dans l'espace, je n'ai jamais vraiment compris, mais alors imaginez quand ils deviennent fous à cause de cela. Des assassins illuminés de folie.

Je veux dire journalistes, dessinateurs de presse, tenez bon. Hommage à vous. On vous critique beaucoup habituellement, mais c'est vous qui tombez par-ci par-là dans le monde sans que celui-ci ne s'en émeuve plus que ça, sauf peut-être quelques instants lors de la glaçante publication de la statistique annuelle. Mais là, on a la terrible occasion de bien s'en rendre compte.

Je veux dire que j'en ai assez que la seule chose qui arrive à ces tueurs comme celui de Norvège dont je refuse d'écrire le nom, ou ceux-ci de Paris, pour peu qu'on les chope, c'est de les enfermer et leur apporter des repas chauds pendant leur séjour en prison. Pas de langue de bois, non, autant pour le premier que pour les autres, le seul séjour qu'ils méritent pour moi, c'est celui dans l'au-delà, et vite. Arriver au chevet de leur imagination, de leurs Guides. Ils seront bien.

Je veux dire qu'en ce terrible jour de janvier, ils auront réussi à amener Marine Le Pen bien plus proche du pouvoir que l'on ne pouvait encore l'imaginer, malgré plusieurs signes, déjà. S'en réjouira qui voudra, mais les autres doivent s'y préparer.

Je veux dire France, je t'aime. Pas toujours certes, mais jamais comme aujourd'hui.

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