Black Angel(a)
Normalement, la personne qui dirige un pays se doit de prendre soin de son peuple, en être son ange gardien. Mais parfois, c'est l'inverse qui arrive, et c'est un ange noir. Angela, ici.
La chancelière allemande avait mon estime. Comme femme gouvernante d'abord, dans la lignée des bons chanceliers que l'Allemagne a l'habitude de se choisir. C'était avant qu'elle ne capitulât devant les grecs avec une faiblesse incroyable, mais cela ne nous concerne guère. Avant, surtout, qu'elle ne commette l'irréparable avec l'appel à l'immigration plus que massive, ces jours.
Tout insignifiant blogueur que je suis, j'ai considéré que je devais taper des pieds et des mains pour exprimer mon désaccord, ma colère, et mes craintes. Mais il se trouve que Madame a eu l'élégance de le dire elle-même: cela va modifier durablement l'Allemagne. Partant, l'Europe. Au moins c'est clair, nous voilà avertis, et mes craintes n'étaient pas complètement infondées, tant s'en faut.
Tout d'abord, l'appel d'air est massif. Je vous confesse que si j'étais Syriens ou, plus simplement, en mauvaise situation économique, je n'hésiterais pas trop avant de franchir plusieurs pays, peut-être une mer, pour arriver dans un continent où j'aurais assurément une deuxième maman, ou une première, selon. Quand est-ce que cela va s'arrêter? Y a-t-il, peut-être, une limite?
Puis, il est assez fou de penser qu'un peu partout en Europe il y a des débats sur les femmes voilées, parfois virulents d'ailleurs. Et là, soudainement, nous recevrions un demi million de femmes voilées en un rien de temps? Incroyable, hallucinant d'irresponsabilité.
Ensuite, il est tellement logique, assuré même, que des personnes qui ont vécu la guerre vont être en proportion beaucoup plus violentes que celles qui n'ont pas eu ce malheur. Ça s'est vu avec les innombrables balkaniques arrivés en Suisse pendant leur guerre, et jamais repartis. Depuis lors, la Suisse a des problèmes de violence, alors que c'était un pays paisible auparavant. Préparons-nous à pire, sans parler des candidats au Jihad et autres illuminés qui sont d'ores et déjà bien nombreux.
Cela va faire mal, le jour où il faudra bien dire stop. Ou le jour où les néo-nazis allemands seront à 20%, ce que j'estime d'ores et déjà probable. Ils ont en plus des compagnons de route en Grèce et en Hongrie, déjà. Il serait pas mal qu'elle prenne cela en considération, la Dame, et les autres pontes européens sans plus aucune réalité du terrain. Comme en Suisse d'ailleurs, présidence en tête.
Cette chancelière a eu envie d'entrer dans l'Histoire comme une personne de cœur et généreuse. Je pense qu'elle y rentrera plutôt comme la personne qui aura infligé à l'Europe la plus grande invasion des temps modernes, et qui risque de très mal tourner. Dans son pays particulièrement, d'ailleurs.
En Allemagne, une certaine prudence semblerait s'imposer, tout de même.