Appel national contre l'accueil de 50'000 réfugiés
Mon sang n'a fait qu'un tour. Il bout encore, je tremble, et ce n'est pas une image. Il faut dire qu'avec les nouvelles, ces jours, il faut s'accrocher. Mais voyez de quoi l'on est capable dans ce pays.
Alors qu'un peu partout en Europe les problèmes avec les réfugiés deviennent insurmontables, et que la Suisse est l'un des pays au monde avec la plus forte proportion d'étrangers...
Alors qu'une bonne partie d'entre eux reproduit sous nos latitudes tout ou partie de leurs us, coutumes, et généralement violences...
Alors que de fanatiques arabes (rarement assistés par des non-arabes) font des carnages dans les salles de spectacles, fusillent des journalistes, des dessinateurs et des gens sur les terrasses de Paris, et d'autres se font exploser un peu partout, désormais en Europe aussi...
Alors que les quartiers de Genève tombent les uns après les autres. Quand je dis "tomber", c'est qu'il y vit bien plus que 50% d'étrangers, ce qui est énorme, indécent, fou. Ceux des Acacias et de la Jonction en tout cas, et Plainpalais qui a aussi subi le même sort, et d'autres en Suisse...
Alors que le peuple a voté il y a 2 ans déjà une initiative pour limiter l'immigration (plus que) massive, et qu'il a dû encaisser, depuis lors, plus de 200'000 personnes et d'autres réfugiés, sans que le gouvernement ne semble vouloir l'écouter...
...eh bien l'on apprend au 19:30 ce soir que des gens naviguant à une hauteur folle et crasse viennent de lancer, tenez-vous bien, un appel national pour faire venir, encore...50'000 réfugiés de plus !
Il est complètement exclu que nous continuions dans cette voie. Moi aussi je vais lancer un appel national, ici, mais contre ces 50'000 réfugiés. Cette fois, c'en est trop. Chaque personne partageant cette colère, ces craintes, peut utiliser ces quelques lignes et les diffuser comme elle le souhaite.
Puisse l'Europe s'en inspirer aussi, dans ses proportions à elle, elle qui n'est plus rien d'autre qu'un gigantesque déversoir. Il va falloir réagir et se battre, c'est une question de survie de nos identités.
Vu l'état de notre continent, de notre pays, et de la ville d'où j'écris ces lignes, il n'y a plus le choix. Écrire ça soulage, ça fait du bien, déjà.
Mais je tremble encore.