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    Des bonnes nouvelles pareilles, de bon matin en plus, ça ne se refuse pas.

    Ce résultat britannique, je m'y attendais. Il coulait presque de source. J'ai d'ailleurs à demi écrit ces lignes quelque part dans ma tête depuis un moment. J'ai même supposé, avec quelques personnes et collègues avec qui nous en avons parlé (étant bien seul à nouveau contre tous), qu'il serait un peu plus enthousiaste, de l'ordre d'au moins 53-54%. Car sur les sujets sensibles, les gens n'osent pas tous dire leur avis aux sondeurs, on en sait quelque chose avec les minarets, et l'immigration.

    Je voudrais relever ici la puissance de la démocratie, et la grandeur d'un homme d'État, David Cameron. Il n'a pas peur, lui, de donner sa voix au peuple. Il a osé le faire avec l'Écosse, il a gagné. Il a aussi osé le faire avec le Royaume-Uni dans son ensemble, mais il a perdu. C'est un grand. Il partira sans doute avant que le cours de la vie ne l'y amènerait, mais cela ne lui enlèvera rien.

    Ce résultat, non seulement je m'y attendais, mais surtout, je le souhaitais. Pour plusieurs raisons. Tout d'abord, à mon humble avis, les britanniques n'auraient jamais dû y entrer, en Europe. Je les ai toujours vus plutôt comme la 51ème étoile du drapeau des Etats-Unis, que comme n'importe quelle étoile européenne. Et l'on voyait bien, à de réitérées reprises, que leur cœur n'y étaient pas.

    Ensuite, comme la Suisse, ils savent ce que c'est, le désastre migratoire. La Suisse a été la première à sonner ses autorités -non que d'autres pays ne le feraient pas, juste qu'ils n'en ont pas la possibilité- en voulant limiter ou stopper l'immigration absolument dingue qu'elle subit depuis si longtemps. Les Britanniques nous offrent ce résultat à cause de cela aussi, et peut-être même, surtout. Notez-le bien et savourez, Mesdames et Messieurs les irresponsables pro-immigration.

    Certes, il va y avoir des problèmes, des difficultés. Certes, les "grands" de ce monde ont crié à la catastrophe. Jean-Claude Juncker et le Financial Times en tête, et d'autres. Rien qu'eux, et l'on peut déjà considérer, l'esprit paisible, que c'est plutôt bon signe de ne pas avoir suivi leur avis.

    Désormais, d'autres peuples d'Europe vont vouloir suivre. Et certains suivront. Pas ceux qui n'ont fait qu'une chose dans cette fichue Europe : recevoir des milliards. Eux non, ils sont tristes. Tendre la main, c'est toujours plus facile. Et la Turquie qui a même osé, abjection suprême, se servir des migrants pour commencer son flirt européen. Les peuples vont fuir cela, espérons que le suisse aussi, vite. Et comme si tout ceci n'était pas assez réjouissant, la Suisse est désormais moins seule.

    Que du bonheur, en somme.