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Ne pas se taire - Page 2

  • Russie, le début de la fin

    Les personnes m'ayant honoré de la lecture de mon billet similaire concernant la fin de Poutine penseront que je vais vite en besogne. Elles auront peut-être raison.

    Celui-ci n'est pas encore écrasé en effet, ni capturé, ni trépassé. Mais ma certitude quant à sa fin prochaine est intacte. Je la souhaite immensément fortement. Je n'ignore toutefois pas que selon qui lui succèderait, nous ne serions pas forcément délivrés de cette sale situation, mais la probabilité que celle-ci s'améliore est tout de même bien là et mérite d'être à tout le moins espérée.

    Cela dépendra de ce qu'il restera de son pays. Il me paraît impossible en effet, et je le dis avec une fière joie, que son pays subsiste tel quel, pour grand qu'il soit. Lorsque toutes ces pauvres anciennes républiques soviétiques se rendront compte de ce qu'on aura fait de leur jeunes gens envoyés au front, alors qu'on ne touchera jamais aux fils de bonne famille de Moscou ou de St-Pétersbourg, la dose de haine qui en sortira contre le reste de la Russie sera colossale. Légitime, méritée. Et c'est bien possible qu'elle soit déjà là. 

    Un éclatement du plus grand pays du monde me semble donc possible. Une guerre civile également, bien que les probabilités soient tout de même plus faible. L'une ou l'autre cependant, entraineront l'échappée de bien des régions. Tout cela à cause d'un seule homme.

    Il aura bien mérité l'un comme l'autre.

  • Lausanne remise à sa place !

    Celle-ci, elle était autant inespérée que méritée !

    Après des mois, pour ne pas dire des années de glorification de Lausanne par les médias (en particulier par la RTS pour qui cela s'apparente à la découverte de Byzance alors que ce ne serait que Smyme), voilà qu'une jolie remise à l'ordre a eu lieu, justement sur cette chaîne. Les plus belles surprises sont les plus inattendues.

    Jusque là, l'on y entendait toujours des superlatifs comme "la plus grande ville du plus grand canton" ou, "la plus grande gare de Suisse romande" et même, il y a quelques années, l'ouverture d'un journal télévisé du soir sur... l'agrandissement de sa gare ! C'est à ce moment-là que je compris que décidément, les priorités des journalistes n'étaient assurément pas les mêmes que les miennes... 

    Et souvent également, un peu partout, on claironne qu'elle serait "la capitale culturelle de la Suisse romande", dont le responsable du nouveau pôle muséal. Las ! Cette fois, sans crier gare, le retour de manivelle arriva. Le lendemain soir, l'on s'est mis à parler de la belle existence culturelle de Genève. Et de contester ce supposé statut. Enfin ! 

    Car même s'il y a quelques beaux musées à Lausanne, Genève n'est pas en reste. On glorifie à l'ouverture un nouveau pôle muséal là-bas, mais cela fait des lustres que nous en avons un ici, entre le Mamco, le nouveau Musée d'Ethnographie et le Patek Philippe muséum. En y rajoutant l'un des plus grands musée de Suisse, le MAH, celui d'Histoire naturelle, celui de la Réformation, le poignant musée du CICR et, très prochainement il semble, celui sur la Bande dessinée, Genève est merveilleusement bien lotie.

    Rajoutez-y les institutions phares telles que le Grand Théâtre, la Nouvelle Comédie, tous les autres théâtres et galeries, la montée en force d'une Genève danseuse et musicale, et vous avez là un vivier culturel magnifique. Une belle remise à sa place s'imposait.

    Trop partielle, à mon goût.

     

     

     

     

     

  • Le président s'est cassé les dents

    Voici juste un peu plus d'une année, je publiais quelques lignes sur le président du Conseil d'Etat genevois qui prenait ses fonctions, le sieur Dal Busco, Serge de son prénom. Je lui augurais sans la moindre hésitation de se casser les dents. Il se les est cassées.

    Tout d'abord, la justice l'a retoqué. Sur ses esplanades cyclables et sa fermeture de rues. Bien entendu, le triste sieur a ordonné le recours. C'est son droit, le premier jugement peut être cassé, mais le signal est fort : la houle déclenchée à Genève par ses agissements était bel et bien fondée.

    Ensuite, et c'est tout récent, la justice vient également de tancer sa décision de limoger l'administratrice de l'aéroport. Certes, le Conseil d'Etat dans son ensemble l'a appuyée, mais si le sieur ne l'avait voulu, il n'en aurait rien été. Ce retoquage à la fin de son année de présidence. Le beau cadeau ! 

    Finalement, il a décidé de ne point se représenter. À la bonne heure ! Prétextant les plus belles choses du monde. Il a, surtout, pressenti que ce qui arriva à Michèle Kûnzler (qui a pourtant moins semé la zizanie sur la circulation que lui) n'était qu'une petite humiliation comparée à ce qui allait lui arriver. Mais ne nous réjouissons pas trop vite. Même sans présidence, nous en avons encore pour une année avec lui.

    À moins d'un heureux miracle.