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Ne pas se taire - Page 6

  • Les obscurantistes de la lumière

    À Genève, nous avons des intégristes. Nous le savons maintenant, et en avons parlé à maintes reprises dans ce blog. Leurs pensées, leurs actions. Il faut en rajouter une, en déclarant que j'en fais désormais mon combat personnel.

    Après avoir dévasté une partie de la circulation routière avec la bénédiction d'un petit conseiller d'État PDC et pire, validée par ses pairs, ils nous ont répété l'ingrate expérience allégoriquement intitulée "La nuit est belle".

    Non que ce ne soit pas beau, une nuit étoilée. Cette observation extatique emplie d'interrogations, je l'ai vécue des dizaines de fois dans ma vie. Mais lorsque l'endroit, les circonstances et l'envie s'y prêtaient. Pas lorsque l'on nous l'impose, en ville ! Je me souviens de la première où, sortant du travail tard, je me frayais un chemin, rendant immensément grâce aux enseignes des lumineux commerçants qui ne les éteignirent point. Et où je vis, dans un coin de Plainpalais, une dame trébucher sur un trottoir,, tomber, et s'inquiéter de mon arrivée...pour l'aider. L'ambiance n'était pas au beau.

    Ils nous en rajoutent une bonne dans leur argumentaire, c'est l'observation de la faune qui leur plait tant. Celle dont une immense majorité de gens n'ont strictement rien à faire. Ce sont les mêmes qui vous imposent le loup et l'ours alors qu'il a fallu tant de temps pour s'en débarrasser. En clair, les écolos urbains qui veulent ces bêtes, mais chez les autres.

    Il fallait le voir, l'un des responsables de cette fumisterie, s'exprimer sur les ondes télévisuelles. Même s'il plut ce soir-là et qu'il ne put voir aucune étoile, quel moment de bonheur il venait de vivre, seul dans le noir d'une ville !

    Bien entendu, la presse est alignée-couverte. C'est joli, les petites bêtes dormiraient une nuit dans l'année mieux que les autres, les étoiles, et sans doute les femmes se sentiront-elles infiniment plus en sécurité dans la torpeur d'une ville noire, plutôt que dans une jolie ville éclairée.

    Mesdames et Messieurs qui ne supportez plus cela, je vous invite à réagir, à lutter. Ne laissez plus rien passer, luttez pour vos libertés. Un peu comme ces automobilistes qui n'ont bien souvent plus le choix que d'aller où les obscurs ingénieurs ont décidé, lorsque la rue est encore ouverte, et d'arriver où ils souhaitent en bifurquant où ce n'est déjà plus permis. Comme pour la circulation, nous en sommes à la légitime défense. Luttez pour la civilisation, la lumière.

    Et à quand les Lumières à Genève ?

  • 50'000,- par mois pour nous pourrir la vie

    Il y a des choses auxquelles mieux vaut ne pas penser. Mais si par malheur vous y pensez une fois, vous n'êtes plus la même personne.

    Je suis tombé sur une interview du directeur de l'Office cantonal des Transports de Genève, David Favre (RTS). Celui qui a dévasté une partie du réseau routier à Genève voici bientôt une année pour le plus lourd, et depuis belle lurette pour le reste, c'est lui. La désynchronisation des feux, c'est lui aussi. La consultation pour le 30km partout, en oubliant le vote qui balaya l'initiative à 80% c'est lui, encore.

    Tout cela, avec la bénédiction de notre futur (et espérons très prochain) berger larzacien*, le petit conseiller d'Etat Dal Busco Serge. Habituellement, un conseiller d'Etat peut se nommer avec son nom seul. Mais puisque récemment, une personne que j'ai rencontrée et qui portait son nom, l'un des pires aujourd'hui à Genève, s'empressa de souligner qu'elle n'avait rien à voir avec lui (alors qu'elle ne connaissait en rien mes colères), il faut préciser le prénom, par égard pour les autres porteurs du patronyme.

    À la question du journaliste qui était plutôt une assertion "les réactions ont été très forte au début, cela s'est bien calmé hein?", le fonctionnaire part dans un de ses raisonnements d'ingénieurs dont il aura le secret. Un peu comme les ingénieurs qui nous défendent l'indéfendable, à la Weibel par exemple. Qui, pire, vous censure sur son blog lorsque vous apportez des arguments n'allant pas dans son sens.

    Qu'eût-il fallu lui répondre, au journaliste ? Que les automobilistes sont absolument dégoûtés. Qu'ils usent leurs nerfs. Que certains roulent avec une hargne dingue sur ces aménagements qui, je le répète, sont tous plus monstrueux et imbéciles les uns que les autres. D'autres, même majoritairement piétons comme moi, rêvent d'une contre-attaque. Puisse-t-elle être puissante.

    Mais la chose à laquelle mieux ne vaut pas penser, c'est que ce petit conseiller d'Etat, affublé de son cantonal d'ingénieur, plus la conseillère administrative de la Ville chargée de la mobilité, tragiquement verte elle aussi (et infâmement surreprésentés dans son Conseil), eh bien, ce dévastateur trio gagnera quelque 50'000,- par mois. Votre argent, le mien. Ne faites pas le calcul à l'année, cela vous fera trop de mal. Tout ça pour nous pourrir la vie. La lutte contre les Verts et leur sbire bouchonneur doit devenir une priorité.

    C'en est devenu la mienne.

     

    * J'emprunte cette allégorie sur un excellent billet de Pascal Décaillet que je vous recommande :

    Petites annonces - Liberté (tdg.ch)

  • Le péril Vert grâce à l'Orange amer

    C'était à prévoir. La candidate verte a été élue. Je débarque, quitte à glacer l'ambiance. Ici, on ne fait pas copain-copain avec qui que ce soit, ici on préfère même ne pas être aimé, mais on parle franchement.

    Non que je ne me remette point de la non-élection de Pierre Maudet. C'était un risque connu, que lui en premier prenait. Non que je reproche à la gauche d'avoir voté très à gauche, pour partie en tout cas. Non, mais j'en veux terriblement aux deux partis qui ont ouvert une voie royale à une Verte de plus dans ce Conseil d'Etat qui n'en manque pas, où ils sont désormais terriblement et scandaleusement surreprésentés, comme à la Ville. C'est démocratique oui, mais révoltant.

    Le premier est orange, le PDC. Ils ont jugé bien de débarquer au deuxième tour. Coucou c'est nous ! Certainement avec une divine espérance de gagner, du moins en façade. De l'autre côté, c'est moins rose. Sa présidente Bachmann déboule donc dans l'arène en commettant les mêmes ravages que son petit conseiller d'État Dal Busco a commis sur la circulation et les nerfs des genevois, en ouvrant la voie verte à Fischer. Après la Ville, un petit renvoi d'ascenseur ?

    Le deuxième est aussi vert, mais bien moins Vert, c'est l'UDC. Avec le candidat qui a une intelligence certaine, n'étaient ces attaques répétitives contre Genève et l'envie folle de ne plus faire respecter les consignes fédérales par les policiers genevois concernant les bistrots. Lui, l'homme de droite qui se plait à toujours exagérer sur l'image de Genève, et qui violerait d'entrée de jeu les règles. Et qui scandait que la droite la plus bête du monde était ici. Peut-être oui, mais lui inclus. Car il a aussi permis Fischer. Ainsi va l'humain.

    À eux deux, ils ont empêché la réélection de Pierre Maudet. Et donc fait entrer Fischer. Ils portent une terrible responsabilité. Heureusement et à priori, nous n'en aurons que pour deux ans. Cela ne va toutefois pas aller de soi, il va falloir lutter. Les Verts ne représentent qu'une quinzaine de pourcent des gens, mais presque 50% au Conseil d'Etat. Cela devient le deuxième problème le plus important de Genève, après les ravages économiques et sociétaux du Covid. 

    Vert de colère, je suis.