Sale type ou sales substances ?
Véritables collisions. Cet avion de Germanwings dans la montagne, mais aussi d'autres évènements similaires, avec une émission de télévision. Je vais m'expliquer, c'est fort.
Ainsi donc, ce copilote a décidé d'en finir avec sa vie. C'est un choix qui, pour dur qu'il soit, reste personnel. Toutefois, entraîner d'autres personnes dans cela est infâme. Je voudrais n'avoir aucune pitié, lui dire que c'est un sale type, l'insulter à titre posthume. Sauf que...
Sauf qu'hier soir, sur la RTS, collision de dates donc, passait l'excellente émission 36.9. Le sujet était les antidépresseurs, et les ravages qu'ils peuvent causer sur le cerveau. Initialement, je pensais suivre l'émission de loin, mais je suis resté rivé devant. Attachez vos ceintures, c'est mieux.
L'on y apprend que plusieurs personnes prenant ces pastilles sont devenues complètement folles, temporairement ou non. L'une a bu de l'essence avant de se faire exploser dans une voiture. L'autre, petit bout de femme pacifique, voulait soudainement tirer sur tout le monde. Des familles entières, massacrées par l'un des leurs. Parfois, après quelques jours de prise, déjà. Mais ce n'est pas tout.
Les soldats et vétérans des guerres américaines (vaste choix), sont généralement traumatisés. C'est sans doute le prix minimum à payer pour partir tuer, et l'on s'en réjouira. Mais ceux à qui l'on a prescrit des antidépresseurs ont sombré dans le suicide au point d'avoir cyniquement comptabilisé, en 2012, plus de morts que ceux tombés sur les champs de batailles du pays cette année-là !
Je me souviens aussi que le conducteur du car à Sierre rempli d'enfants qui a fini contre un mur, en prenait également. On s'est empressé de dire qu'à dose diminuée. Comme si de rien n'était, et on a fermé le dossier. Et n'oublions pas non plus l'avion de la Malaysian Airlines, il y a de troublantes similitudes avec celui d'hier. Même si pour lui, manifestement, nous ne saurons jamais.
Ces médicaments sont dangereux, c'est évident. Cependant, c'est difficile d'accuser, ceux qui l'ont fait ont vu se dresser contre eux la puissance du lobby pharmaceutique. Mais les fabricants ont été contraints, finalement, de mentionner certains risques sur les notices, c'est un signe, déjà.
Que ce copilote en ait pris ou pas, on ne peut l'affirmer, en l'état. Toutefois, son degré de folie devrait nous incliner à penser que oui. Mais à eux seuls, les autres terribles évènements suffisent, la voie de l'interdiction s'impose, et tant pis si l'on n'arrive pas à sauver d'autres candidats au suicide.
Car si c'est la médecine qui provoque les plus grandes tragédies...