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Je déteste Lausanne

Ce titre était initialement une réponse à l'émission "52 minutes" de la RTS où les deux protagonistes de service se permirent, voici 3 semaines, de balancer sur le service public et à une heure de grande écoute, avec un faux sourire, qu'ils "détestaient Genève".

Nous avons déjà parlé ici de cet "humour" vaudois horriblement lourd, provincial et récurrent anti-Genève, n'y revenons pas. J'eus donc l'intention de leur répondre en leur balançant quelques considérations à mon tour. On me cherche, on me trouve. Toutefois, la difficulté à intercaler l'écriture d'un billet dans mes journées leur a donné une chance. Qui s'envole à l'instant, vu les dernières nouvelles.

Il va de soi que Lausanne se la pète. On y a construit une petite ligne de train entre Renens et Lausanne, à voie unique et en plein air, et l'on décida par la grâce des cieux de l'appeler "métro" ! On y fit ensuite une autre ligne, certes jolie et qui peut mériter l'appellation métro en y cherchant bien. Mais où l'on s'y dandine généralement à 30kh., vitesse dont nous allons justement reparler.

Elle se la pète aussi pas mal avec son aérodrome. Lui aussi pompeusement appelé, tenez-vous bien pour qui ne saurait pas, "Lausanne-Airport". Les champs aux alentours en frissonnent.

Enfin, elle se la pète décidément avec son EPFL. Belle école certes, mais qui porte le nom de Lausanne avec les fonds massifs de la Confédération. Comme celle de Zurich par ailleurs. En somme, le dernier ménage du haut des Grisons donne quelques francs pour elles. Je demande ici pour la première fois qu'un jour, enfin, ces écoles soient renommées en Romande et Alémanique.

Tout cela, pour moi, était déjà assez pour ne pas vraiment aimer cette ville. Il faut y rajouter la décision qui vient de tomber : la mise à 30kh. de toute la ville la nuit ! Nous avons parlé des extrémistes rouges-verts qui sévissent à Genève (et leur sbire PDC), mais ils sévissent ailleurs aussi. Il va falloir que Genève - son peuple - se batte pour que ces fichues limitations ne viennent pas plus enflammer la situation ici.

Par les œuvres cumulées de saltimbanques vaudois et des édiles rouges-verts de leur chef-lieu, plus question de ne point aimer, je déteste Lausanne.

Désormais c'est clair, et fièrement publié.

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