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Ne pas se taire - Page 30

  • Ecopop : Soutien absolu

      

    Peu de temps reste avant la votation du 30 novembre sur l’initiative « Ecopop » limitant à 0,2% le solde migratoire. Je n’oserais tenter le pari que j’avais tenté pour le texte sur l’immigration de masse du 9 février, texte pour lequel je m’étais battu. Mais je veux absolument lui apporter mon soutien.

    Les initiants sont des écologistes avec qui je partage un respect, un amour pour la nature et les animaux. Toutefois pas au point, pour qui se souviendrait, de me réconcilier avec le WWF… Mais ce sont des écologistes donc, et ils tirent la sonnette d’alarme pour la surpopulation. Il en ont le droit. Je vais vous dire quelque chose qui vous paraîtra peut-être abrupte, mais toute personne censée ne peut qu’être d’accord avec cette crainte. Le seul élément qui change, c’est la limite fixée.

    En effet, eux ils ont pris peur alors que nous avons dépassé les 8 millions d’habitants en Suisse, et qu’il y a un solde migratoire depuis dix ans de plus de 80’000 personnes par an. Mais le jour où nous serons dix millions, combien de gens actuellement opposés à Ecopop se ralieront-ils, secrètement ou non, à elle ? Et à 15 millions ? Nous leur devons le respect de préférer vivre dans un pays moins peuplé. Peu leur plairait un Plateau suisse du style Tokyo ou Mexico. Et à moi non plus, d’ailleurs.

    Personnellement, ce n’est pas l’écologie qui me pousse à accepter cette initiative, en tout cas pas à ce stade, même si je pense que l’argument tient. C’est bel et bien cette immigration folle que nous avons en Suisse depuis si longtemps, et maintenant comme jamais. Tous les arguments que j’ai dit dans mes billets pour le 9 février restent valables. Si quelque chose a changé, c’est en pire. Et la classe aux commandes qui refuse toujours de voir les réalités en face, qui nous embobine dans le meilleur des cas, nous insulte dans le pire. Le tout avec la crapoteuse onction des médias.

    Bien sûr, ce passage sur le contrôle des naissances dans les autres pays est discutable. Mais à lui seul, ce n’est pas un argument pour rejeter cette initiative ! Elle mérite de passer, que ce soit pour des craintes écologiques, ou pour des craintes de surpopulation étrangère. J’invite toute personne qui aurait encore des doutes sur cette réalité à revoir les quelques chiffres de celle-ci.

    Il va de soi que cela pourrait faire tomber les bilatérales. Au point où en est la Suisse, où en sont ses habitants de la classe moyenne qui ne trouvent plus de loyers abordables, où les quarantenaires sont déjà bien souvent éjectés du marché du travail, et enfin, voyant ce que nous avons désormais sur notre sol, ce ne serait pas grave. Merci donc aux initiants d’Ecopop, et bonne chance à elle. Selon moi, l’on aurait même pu viser 0,1%, amenant 8’000 personnes de plus par année dans ce pays.

    Le chiffre qui nous était avancé pour nous faire accepter les bilatérales…

  • Fiche le Temps!

    Je suis fâché. Ca doit se sentir, moi qui me mets à écrire ces lignes à partir d'une heure du matin, ça faisait longtemps...

    Voici donc que "Le Temps" part à Lausanne. Tout ça, parait-il, pour des collaborations avec "Edelweiss" et "L'Hebdo"... Mais surtout, nouveau groupe de presse, rachat, et validation par Dame Comco qui, comme pour le rachat de Denner par Migros, ne voit rien de bien gênant à ce qu'il ne reste en gros plus que deux groupes de presse en Suisse.

    Décision zurichoise, il fallait bien qu'ils la fassent, ceux-là (vous rappelez-vous de mon billet "Sinistre Zurich" d'ailleurs...?) Et vlan! On envoie ce quotidien à Lausanne, aussi facile qu'une lettre par la poste. Comme si le journalisme était meilleur là-bas. Joli cadeau pour le Jeûne genevois, en sus.

    Bien entendu, là-bas, ils ne vont pas se faire prier pour le recevoir, ce sera même le tapis rouge! Souvenez-vous, lors des discussions sur la fusion de la télévision et de la radio, le Conseil d'État vaudois parlait rien moins que de "catastrophe" si la radio quittait Lausanne. Mais cela ne le gênera nullement que quasiment toute la presse écrite soit chez lui, ça c'est sûr. Et on avait déjà eu un coup similaire avec Radio-Lac.

    Moi, Le Temps, il m'arrivait de le lire. Pas toujours, mais souvent avec intérêt. J'ai constaté la lente disparition de tout ce qui faisait référence à Genève, déjà. Vous pensez donc, la deuxième ville de Suisse, la seule qui soit internationalement reconnue, celle où se prennent des décisions dont on n'imagine même pas les portées dans le monde, elle ne mérite pas que l'on parle un peu plus d'elle que les autres!

    Certes, dans son histoire, il y avait un peu celle de la Gazette de Lausanne, et celle bien brève du Nouveau Quotidien. Mais surtout, il y avait celle du Journal de Genève. Pour moi, ce journal devait donc rester à Genève. Puisque c'est ainsi, fiche donc le camp! Désormais, je t'ignorerai. Et pour qui se souvient d'une chronique du Journal de Genève glissant vers sa fin, le bananier est vraiment mort, cette fois...Merci, Zurich. Merci, l'Économie.

    Mais c'est tout vous.

  • Fiche Le Temps !

    Je suis fâché. Ca doit se sentir, moi qui me remets à écrire ces lignes à partir d'une heure du matin, ça faisait longtemps...

    Voici donc que "Le Temps" part à Lausanne. Tout ça, parait-il, pour des collaborations avec "Edelweiss" et "L'Hebdo"... Mais surtout, nouveau groupe de presse, rachat, et validation par Dame Comco qui, comme pour le rachat de Denner par Migros, ne voit rien de bien gênant à ce qu'il ne reste en gros plus que deux groupes de presse en Suisse.

    Décision zurichoise, il fallait bien qu'ils la fassent, ceux-là (vous rappelez-vous de mon billet "Sinistre Zurich" d'ailleurs...?) Et vlan! On envoie ce quotidien à Lausanne, aussi facile qu'une lettre par la poste. Comme si le journalisme était meilleur là-bas. Joli cadeau pour le Jeûne genevois, en sus.

    Bien entendu, là-bas, ils ne vont pas se faire prier pour le recevoir, ce sera même le tapis rouge ! Souvenez-vous, lors des discussions sur la fusion de la télévision et de la radio, le Conseil d'État vaudois parlait rien moins que de "catastrophe" si la radio quittait Lausanne. Mais cela ne le gênera nullement que quasiment toute la presse écrite soit chez lui, ça c'est sûr. Et on avait déjà eu un coup similaire avec Radio-Lac.

    Moi, Le Temps, il m'arrivait de le lire. Pas toujours, mais toujours avec intérêt. J'ai constaté la lente disparition de tout ce qui faisait référence à Genève, déjà. Vous pensez donc, la deuxième ville de Suisse, la seule qui soit internationalement reconnue, celle où se prennent des décisions dont on n'imagine même pas les portées dans le monde, elle ne mérite pas que l'on parle un peu plus d'elle que les autres !

    Certes, dans son histoire, il y avait un peu celle de la Gazette de Lausanne, et celle bien brève du Nouveau Quotidien. Mais surtout, il y avait celle du Journal de Genève. Pour moi, ce journal devait donc rester à Genève. Puisque c'est ainsi, fiche donc le camp ! Désormais, je t'ignorerai. Et pour qui se souvient d'une chronique du Journal de Genève glissant vers sa fin, le bananier est vraiment mort, cette fois. Merci Zurich, merci l'Économie.

    Mais c'est tout vous.