Palestine meurtrie, mais bientôt reconnue !
Je n'aurai de cesse. J'y pense, en permanence. Au lever, durant la journée, et au lieu de dormir. Je veux t'écrire, Palestine meurtrie, en ce 24 décembre.
Parce que j'ai été révolté de ce qui t'est arrivé. Et moi, je n'oublie pas, jamais. Ta énième destruction, l'été passé. Par ton voisin, enfin celui qui a reçu son territoire clés en mains, lui. Celui qui est opulent mais qui reçoit encore de l'argent. Et de l'aide militaire, bien entendu. Celui qui maintient une bonne partie de ton territoire comme une gigantesque et honteuse prison à ciel ouvert.
Certes, des éléments de chez toi lui ont cherché noise, et ont servis de prétexte à ta destruction. Mais je sais bien que ce n'était que des fléchettes contre des missiles. Auparavant, c'était des cailloux contre des balles. Toujours le même rapport de force. Je ne suis pas capable de dire qui est arrivé en premier sur cette terre, ta terre, votre terre, je serais trop mauvais pour cela. Ce que je sais, par contre, c'est que tout est bien confus pour tout le monde, et que je rêve de vous voir les deux cohabiter en paix. Au point où vous en êtes, il n'y aurait plus que cela de bien à faire.
Mais ce voisin, le monde entier sait depuis un moment à quel point il est dangereux, meurtrier. Il est passé, de sa courte existence, dans et sur tous ses voisins aussi. À la manière de son cow-boy de grand frère, c'est à dire avec des bombes. Il en a détruits, des pays, et bien souvent plusieurs fois. Il a, aussi, envoyé une dizaine de ses agents secrets tuer, carrément à découvert, un cadre du Hamas dans un hôtel de Dubaï, avec des passeports de plusieurs pays européens, s'il te plait. Même les Anglais, qui ne sont pourtant pas non plus à une saleté près, se sont brouillés avec. C'est te dire.
Il a tué des gens pacifiques qui venaient sur une flottille vous apporter aide humanitaire et de quoi vous relever. Il a tué un ancien ministre palestinien. Un enfant dans les bras de son père. Et tant d'autres. Tuer, c'est son langage. Qu'il prenne garde, l'Histoire se renverse toujours. L'indifférence à laissé place à la colère, la colère à la rage, la rage à la haine. Je laisse tous ceux que ces propos effaroucheront voir leur familles et leur maisons pulvérisées par les bombes, et nous en reparlerons après. Et je sais que même chez lui des gens s'élèvent, se révoltent, pleurent avec toi. Des Justes.
Moi j'ai une requête à faire, à publier, à crier. Je veux que mon pays se mette dans la liste de ceux qui te reconnaissent. Bien d'autres l'ont fait déjà, nous ne serions pas des héros, pardonne-nous. Mais la liste s'allonge, elle devient belle, puissante. Mon pays l'a fait par la voie expresse pour le Kosovo, il peut le faire pour toi aussi, ce serait la moindre des choses.
Tu sais, c'est bien personnel mais laisse-moi te le dire, les petites histoires de dieux, moi je n'y crois pas. Et la jolie maison avec des animaux pour réchauffer le petit bébé, non plus. Mais c'est tellement joli, et cela vient de ta terre, de votre terre. Alors ce jour, je voulais te dire mon ressenti, et celui de beaucoup de gens par ici. Et ce voeu, cette volonté, même si je ne pense pas que je les verrai.
Mais un jour tu seras un pays, c'est sûr.