Je suis Seelisberg !
On en a été des choses, ces temps. Charlie, Paris, Bruxelles, Orlando, Nice... Le fanatisme arabe nous en a donné bien l'occasion, et par malheur (et aussi notre faute), nous en donnera encore.
Mais il y a aussi d'autres raisons qui peuvent nous pousser à être ceci ou cela. Enfin, des bonnes, parmi cette déferlante migratoire qui nous est imposée, et que bien des gens n'arrivent plus à supporter, ni de près ni de loin. J'en suis, et je vais le dire fortement au fil des prochains billets.
Ainsi donc, une petite commune uranaise s'est braquée contre ses autorités, et celles du canton. Une séance avec la population a été très houleuse, il s'est passé des choses qu'il ne se passe habituellement pas en Suisse. Une Conseillère d'État qui, comme certainement tous les autres dans ce pays, est venu dire tout le bien qu'elle pensait, avec ses acolytes, d'envoyer 60 migrants dans une commune d'un peu plus de 600 âmes, a été chahutée et huée par l'assistance. Je m'en réjouis.
Devant un tel refus, sans doute les 80% du village hors de lui, les autorités viennent donc de renoncer. Cela devait sentir trop le roussi. Ou alors, elles y enverront bien moins de requérants par rapport à la population que ce qui était prévu. À mon avis, là-bas, c'est plutôt gagné pour les habitants, et c'est tout à leur honneur.
Ce n'est pas à Genève ou dans les autres villes suisses que l'on verrait cela. En tout cas, pour l'instant. Ici c'est plutôt "venez, il n'y a aucun soucis". On irait encore chercher le tapis rouge. Peu importe même l'état de la ville, ou si elle change de couleur, nous y reviendrons sous peu, d'ailleurs. Dans l'immédiat, depuis Genève groggy par l'immigration, soutien absolu à cette bourgade uranaise.
Et que d'autres suivent, de grâce.