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Ne pas se taire - Page 12

  • Eh oh les Vaudois, ça suffira...

    Ce n'est pas un sujet existentiel. Mais il va bien pour finir ce dimanche soir.

    Depuis des années, des lustres même, j'entends les Vaudois critiquer Genève. Je crois savoir qu'ils font un peu la même chose avec les Valaisans, et les Français. Ce doit être par nature, mais quand c'est généralisé, c'est propre aux complexés, aux prétentieux, ou aux jaloux. Rien n'est beau.

    J'ai la chance d'aimer toute la Romandie, et de bien connaître le canton de Vaud. J'y ai été tellement souvent, j'ai vécu dans sa capitale qui veut jouer à la capitale de tout. J'aime les habitants du canton, et connais les différences qu'il peut y avoir entre entre un Montreusien et un Sainte-Crix. J'aime donc le canton de Vaud, et Genève, chance que peu de Vaudois ont.

    Mais voici qu'une flopée d'humoristes se paie Genève. Je rigole toujours de bon coeur mais là, je note de sales ressentiments. Nathanaël Rochat qui, énergique et vif comme à l'accoutumée, nous fait ses petits commentaires. Suivi par les deux compères de "26 minutes" qui, interviewés par Léman Bleu, avaient des mines déconfites et ont sorti les leurs. Et enfin, la star du moment Thomas Wiesel qui, à la Revue, ressasse. Ressasser c'est pas bon pour l'humour, disait-il lui-même justement.

    Ce gars-là, je l'aime bien. Je fus tellement surpris par les similitudes de vie que l'on a eues lors de l'une de ses nombreuses interviews, que ça rassemble. J'aime son humour, sa vivacité d'esprit -réelle cette fois-. Si Lucky Luke tirait plus vite que son ombre, lui il tire avant son esprit. Mais l'entendre, lui aussi, répéter les mêmes choses sur Genève, déclenche mon ire. Il me décide donc ce soir.

    Certes, Genève n'a pas toujours fait tout bien, ni tout juste. Mais ni Vaud ni Lausanne. Et si l'on croit faire rigoler en disant que le Jet d'eau est un problème technique, moi j'avance en français ce que j'ai entendu jusque là quelques fois en anglais : le M2 est un funiculaire. Humour ou pas, imaginez que ça prenne. Vous ne pourriez vous en prendre qu'à vous-même.

    On ne se fichera plus de Genève aussi gratuitement. Cette ville je l'ai montrée, faite visiter à des centaines de personnes. Autant en privé que professionnellement, et d'un peu partout de Suisse et du monde. Toutes l'ont aimée, certaines adorée, au point de s'y établir. Donc les critiques vaudoises, récurrentes, lourdes, commencent à être difficilement supportables.

    Surtout que plus de 20'000 d'entre eux viennent gagner leur pain à Genève.

  • Ne votez pas fou !

    Il y a deux choses qui peuvent tuer ce pays, l'immigration et le nucléaire. La première étant en phase de réussite, nous y reviendrons plus clairement. Parlons de la deuxième, car nous votons. Survie.

    Habituellement plutôt dur sur les Verts et leurs théories de paisibles mal éclairés sur l'Humain, j'aimerais dire que jamais nous ne devrions autant les remercier que lorsqu'ils ont engagé, voici plusieurs décennies, leur combat contre le nucléaire. Comme contre les désastreux dégâts causés par l'Humain. Ce serait d'ailleurs l'occasion qu'ils mesurent un peu le niveau de sa folie, de sa violence, et qu'ils redescendent sur terre, et le considère à sa juste valeur.

    Ils ont donc lancé une initiative, ce qui est presque étonnant pour eux, qui planifie une sortie de l'atome. Bien entendu, le lobby pro-nucléaire en a dit des belles, la Conseillère fédérale Leuthard en tête. Il faut dire que tout Argovien qui se respecte l'aime, le nucléaire, puisqu'ils ont la chance d'avoir trois centrales sur leur sol, et la grande chance que, jusqu'à cette heure, aucune n'ait explosé.

    Le peuple va donc enfin pouvoir se prononcer sur la sortie de cette brève et nauséeuse expérience de quelques décennies. L'insignifiant blogueur que je suis a envie de prendre position seulement sur les sujets existentiels, avec le secret espoir, je confesse, de glaner quelques voix. C'en est.

    Rappeler donc que si une centrale devait exploser en Suisse, un simple rayon de protection vous fait évacuer pour toujours une à deux grandes villes, tous les villages, et un tiers du pays. Rappeler aussi, que les déchets radioactifs sont contaminants pour des milliers d'années. Ce qui m'a fait penser, un jour, qu'à l'échelle de l'Histoire, notre civilisation du 20ème siècle pourrait bien être considérée comme la plus barbare de tous les temps.

    De tout cela, il faut sortir. Ne pas écouter les cris des fous qui veulent prolonger les risques. Et malgré tout, mesurant les conséquences possibles, si vraiment nous devions avoir quelques coupures de courant ou problèmes, ce ne serait vraiment rien comparé à ce qui peut nous tomber dessus avec un accident, versions Tchernobyl et Fukushima. Pensez-y. 

    Parfois, désespéré de tant d'inconscience humaine, je me dis qu'il en faudrait un pour comprendre, ou faire une visite dans les endroits précités. Les votes seraient tellement plus clairs, même si le gouvernement s'entête et veut jouer à la roulette russe, ou ukrainienne. Mais il me semble que la sagesse du peuple suisse va, comme pour l'immigration, à nouveau parler...

    Et là plus que tout, ils auraient intérêt à respecter son choix.

  • Genève et le bruit, l'horreur.

    Aujourd'hui, c'est juste pour informer à nouveau de ce que l'on doit supporter au niveau bruit à Genève. Cette ville est la plus bruyante de Suisse, ce n'est pas pour rien. Écoutez plutôt.

    Hier jeudi soir entre 22 heures et minuit, allez encore savoir pourquoi, les sirènes se suivaient les unes après les autres. Comme si nous n'en avions pas eu assez de toute la journée.

    Minuit passé, j'aère et j'entends des klaxons. Par la magie des arrivées du monde entier, l'on se fait imposer les coutumes du monde entier. Désormais, les klaxons ici, c'est bientôt 24h sur 24h. Il est toujours préférable de rester les fenêtres fermées, même en été. C'est fantastique.

    Ce matin vers 6h30, bien que toujours avec protection auriculaire, j'entends un camion se faire charger ou décharger, je ne sais. Vu le bruit, on ne posait ou déposait rien, on balançait. Sans tarder, les premières sirènes se font bien entendu entendre, les klaxons également. Cela sera pour toute la journée. Une merveille de réveil.

    Peu après, le camion poubelle arrive et c'est le ramdam. Seules consolations, c'est partout dans le monde, et j'ai connu pire au niveau horaires.

    Je pense aux enquêtes donnant la qualité de vie à Genève comme bonne. Amusant. Je pense aussi aux quelques personnes qui me confessèrent ne plus supporter ce bruit et être, pour en tout cas 2 d'entre elles, à la limite du pétage de plomb. Ou à celles ayant réagi à mes blogs précédents sur l'insupportable bruit des sirènes.

    Je ne parle pas ici des bruits occasionnels comme des feux d'artifice, les canons de l'Escalade ou de la Restauration qui détonnent et réveillent la ville aux aurores. Les fêtes, c'est important. Et je suis trop attaché à cette ville pour m'en plaindre. Ni des voitures, que l'on n'entend bientôt plus avec le magnifique phonoabsorbant de plus en plus répandu. Une électrique a d'ailleurs bien failli me ramasser l'autre jour, je ne l'avais tout simplement pas entendu, elle glissait sur ce nouveau bitume.

    Mais que tous ces bruits permanents cessent, de grâce. Et que fasse enfin quelque chose le Service cantonal contre le bruit.

    Tout ce vacarme ne le réveille-t-il donc pas, lui ?